dimanche 2 décembre 2012

Alain Albaric photographe, chronique d'une exposition

Ses amis sont venus, dès l'ouverture, discrets comme lui, charmants. Beaucoup ont fait une longue route. 
Alain Albaric sur Trencavel © Jean-Pierre Clauzel / Fonds Lucien Kreninger

Ils se sont retrouvés nombreux et chaleureux le soir du vernissage, aux côtés des invités du Festival Ecran Libre. Chaque jour ils se sont succédé, trace émue dans le livre d'or, belle récompense pour nous tous.

Beaucoup de visiteurs connaissaient Alain Albaric ou en avaient entendu parler. D'autres ont été touchés de le découvrir à travers cet hommage.

Le vernissage © Jean-Pierre Servel

Tous ont eu la révélation de son talent de photographe : "émerveillement visuel" comme le dit un connaisseur de la Camargue.

L'angle de la photographie était un choix paradoxal pour évoquer un homme de lettres et de parole. Il a fonctionné. La beauté et l'harmonie de ses images font revivre la Camargue qu'il a aimée et qu'il a voulu défendre, celle des traditions vivantes, des métiers de la terre, du sel et de la mer, la "bonne vie" de ceux qui après avoir partagé les épreuves, partagent le déjeuner en riant. 

Pêche © Alain Albaric / Fonds Lucien Kreninger

Alain Albaric faisait de la photographie avec rigueur et méthode, comme à son habitude. Les clichés qu'il a donnés à Lucien Kreninger sont des diapositives, Kodachrome pour la plupart, prises entre 1957 et 1994. Elles sont soigneusement classées, souvent identifiées. Beaucoup appartiennent à des séries : les métiers, les mas, la pêche, les salins, les cabanes,   personnages, paysages, parmi lesquelles il a choisi certains clichés pour illustrer ses 3 livres.

Métiers © Alain Albaric / Fonds Lucien Kreninger

Hormis ses publications, il n'a jamais montré ni exposé ses photos, comme si elles n'étaient qu'un outil de travail documentaire. Pourtant, de même que, dans ses livres, la précision des faits est sublimée par l'écriture poétique, de même, dans ses images, l'intérêt du sujet est magnifié par la lumière et le cadrage choisis.

Paysages © Alain Albaric / Fonds Lucien Kreninger

Nous avons visionné près de 3000 diapositives et pris le parti d'en retenir une centaine  pour un accrochage serré et linéaire. Des passe-partout accrochés par des pinces à du fil de pêche, un peu comme dans un laboratoire nous ont permis d'alléger la présentation. Les diapositives ont été scannées et nettoyées des taches et des rayures, travail long et minutieux, puis tirées en 20x30.

Cabanes Mas © Alain Albaric / Fonds Lucien Kreninger

2477 personnes ont vu l'exposition, auxquelles s'ajoutent les 200 participants au vernissage.
Merci à tous ceux qui ont participé et donné de leur temps, à tous ceux qui nous ont aidés, un merci particulier à Mme Leyre, à Lucien Kreninger, Jean-Pierre et Florence Clauzel, Régis Blayrat, Florian Colomb de Daunant, à l'équipe du Festival Ecran Libre et de l'association Grand Ecran pour Tous, et à la Mairie d'Aigues-Mortes.

L'accrochage © Virginie Burgos

Le vernissage par Jean-Pierre Servel

vendredi 2 novembre 2012

Alain Albaric, une vie pour la Camargue, exposition hommage


Il y a un an disparaissait Alain Albaric, auteur des fameux livres sur Aigues-Mortes, Le Grau du Roi et les Saintes Maries de la Mer, cofondateur de l'association des Eleveurs de Chevaux Camargue, éleveur de vin biologique avant tout le monde, manadier passionné et cavalier infatigable.

En feuilletant à nouveau ses livres nous avons été frappés par la beauté de ses photographies et, naturellement, nous avons eu envie de lui rendre hommage en mettant en valeur cet autre talent qu'avec sa modestie naturelle il cachait si bien. Cela tombait bien, ses amis et ses proches avaient aussi envie de préparer un hommage et nous les remercions de leur aide pour la conception de cette exposition.

Affiche Regards d'Aigues-Mortes. Photos A.Albaric/Fonds L.Kreninger ; JP Clauzel

Ecrivain et poète de Quarante Sols, cavalier du Vent Large, manadier de Saint Antoine, vigneron de l'Ile des Sables, Alain Albaric dédia sa vie à la Camargue. Voyageur léger, historien rigoureux, ami fidèle, il se nourrissait de la nature et de la compagnie des hommes qui en vivent simplement.

Ses photographies pour la plupart inédites, présentées en particulier grâce à Lucien Kreninger, constituent l'essentiel de l'exposition à la Chapelle des Capucins d'Aigues-Mortes. De 1958 aux années 90 elles font revivre sa passion des chevaux, les vendanges, les salins, la fête d'Aigues-Mortes, le marché, l'étang de l'Or, les cabanes, les pêcheurs, les gitans : images de cette Camargue qu'avec Denys Colomb de Daunant, père de Crin Blanc, il défendit si bien. C'est un premier hommage, un an après sa disparition, à celui qui était aussi un grand photographe.

Quelques photographies prises par ses amis, des documents, des souvenirs prêtés par Jean-Pierre Clauzel, des images plus récentes rappellent son parcours.

Regards d'Aigues-Mortes. Photos Alain.Albaric/Fonds Lucien.Kreninger ; Jean-Pierre Clauzel

L'exposition est présentée par le club photo « Regards d'Aigues-Mortes » avec les amis et les proches d'Alain Albaric :

« Alain était habité par la beauté de la nature qu’il a tant photographiée, qu’il a tant esquissée en images et en mots, celle des oiseaux du ciel lorsqu’il dormait dans la barque pour aller les surprendre au vol du matin, celle des étangs camarguais et de sa cité emblématique : Aigues-Mortes » Cyrille Payot ;

 « J’aimais de toi la rugosité de l’écorce, la rusticité spartiate du cadre de vie, allant de pair avec la délicatesse extrême du sentiment et la beauté parfaite de la langue ; ce visage buriné sous une crinière drue, l’énormité de tes mains prouvant le labeur de la terre, et produisant pourtant une écriture si châtiée, un émerveillement poétique si fort dans les joies simples de la contemplation de la nature ; un port en selle quasi-fusionnel avec l’animal allant de pair avec une classe inimitable » Nicolas Faucherre.

Soutenue par la Mairie d'Aigues-Mortes, l'exposition est présentée dans le cadre du Festival « Ecran Libre » organisé par l'association « Grand Ecran pour tous ».
Regards d'Aigues-Mortes. Photo Jean-Pierre Clauzel

« Alain Albaric, Une Vie pour la Camargue »
Exposition du 5 au 18 novembre 2012
Chapelle des Capucins, Place Saint-Louis, Aigues-Mortes
Entrée libre : du lundi au jeudi de 14h00 à 18h30 ; du vendredi au dimanche de 10h00 à 18h30
Vernissage le 9 novembre 2012 à 19h30


mercredi 5 septembre 2012

Renate Buser ouvre les remparts

On voit d'abord la tour de Constance, enveloppée dans un escalier qu'on croyait caché dans ses entrailles. Du boulevard intérieur est, deux grands formats attirent le regard, aussi frappants de jour qu'au crépuscule.


La plus haute photographie orne l'entrée du logis du gouverneur. Dans la cour, un immense format carré invite à s'enfoncer entre les murailles.

Renate Buser aime l'architecture et les grands tirages en noir et blanc. Elle joue avec les lignes de force, les perspectives et les ouvertures, pour ouvrir le bâtiment, mêler intérieur et extérieur, confondre transparence des supports et transparence du bâtiment.

L'harmonie est parfaite, l'étonnement constant, les remparts revisités.

A voir jusqu'au 30 novembre 2012
Gratuit les 15 et 16 septembre 2012 pour les Journées du Patrimoine
Transparences et faux-semblants, installation de Renate Buser sur les tours et les remparts d'Aigues-Mortes.
Sur le site de Renate Buser, d'autres projets, une même manière de faire entrer l'étrange dans le quotidien, d'enchanter la réalité. 

vendredi 11 mai 2012

Le tournoi des cerf-volants sur les remparts d'Aigues-Mortes

C'était vent d'ouest, fort et malicieux. Les 21 et 22 avril derniers, Aigues-Mortes fêtait le printemps. Dans le ciel bleu, chahuté de panaches blancs, s'affrontaient  des monstres colorés, des fleurs improbables, des serpents rayés. 
©Martine Camilleri 2012
©Michelle Curioz 2012
©Jean Foures 2012
Aux remparts claquaient les oriflammes et les fanions, comme au temps des chevaliers. Ils étaient venus de Roanne, de Claret, de Saint Mathieu de Tréviers, de Montpellier, d'Avignon, de Béziers et d'ailleurs  pour faire voler leurs engins de papier au-dessus des murailles.
©Martine Camilleri 2012
Belle tentation pour les photographes, de capter les couleurs éclatantes et les mouvements fantasques. Même si beaucoup de ces "serpvoulantes" (en provençal) étaient reliés au sol en raison de la force du vent ce qui limitait leurs fantasques sarabandes, c'était un défi de garder leurs caprices dans le cadre.
©Jean Foures 2012
Du ruban au mastodonte, l'ingéniosité des cerf-volistes semblait sans limite.
Leur générosité aussi. La Fédération Française de vol libre a ainsi pu initier une centaine d'enfants et leur faire comprendre à quel point la fabrication doit être minutieuse et précise pour goûter pleinement la joie de l'envol qui transforme le losange colorié en vaisseau du ciel.
©Martine Camilleri 2012
©Virginie Burgos 2012
Certains cerf-volants embarquaient un appareil aérophotographique pour des prises de vues insolites au ras des toits. 
©Michelle Curioz 2012

Deux journées pleines de passion, d'imagination, de joie et de toute l'énergie qu'il faut pour plier, déplier, lancer et guider ces merveilles.


©Martine Camilleri 2012




L'album photos du club OK Mistral, le club de Claret fondé par Michel Trouillet en 1991 et détenteur de plusieurs records Guiness.
©Michelle Curioz 2012
Un site très détaillé sur l'aérophotographie avec cerf-volant,
une technique ancienne comme le montre cette référence de 1911 sur Carnet de vol.
Deux photos faites à Aigues-Mortes depuis un cerf-volant par Selim du club de Claret.
Le site cerf-volant de la Fédération française de vol à voile.
Le site de Michel Trouillet, fondateur du club de Claret et créateur de jardins du vent et d'espaces éoliens, comme on a pu les voir l'an dernier sur la place d'armes.


mardi 1 mai 2012

L'antique confrérie des gardians de Saint Georges a 500 ans

C'est l'Eglise de la Major qui accueille chaque année la bénédiction des gardians, des arlésiennes et de leurs chevaux. Mais cette année, pour les 500 ans de l'antique confrérie, créée en 1512 dont l'objet , Saint Georges a été porté dans les arènes, avec une ferveur particulière, devant 5000 personnes. 

Jean-Pierre Durrieu, Capitaine 2011-2012
L'estrambord était bien là cet après-midi, l'enthousiasme et la joie de célébrer, de transmettre et de faire vivre les traditions. Le moment fort en a été la présentation des reines d'Arles, de Henriette Bon à Astrid Giraud, puis la passation du drapeau de la confrérie, par le président Hubert Yonnet, de l'ancien au nouveau capitaine de la confrérie et à ses deux prieurs.

Henriette Bon et Hubert Yonnet

L'objet principal de la confrérie est de venir en aide aux gardians, de maintenir et défendre l'intégrité du territoire dans le cadre des traditions. Les jeux sont à la fois un défi courtois et une initiation. Anciens et mistons ont donné le meilleur d'eux-mêmes, au coude à coude, comme dans le jeu du bouquet ou le jeu de l'orange.

Le jeu du bouquet

Le jeu de l'orange

Belle célébration de l'élégance, celle des arlésiennes et de leurs reines, celles des amazones et de la première d'entre elles, Magali Dunant, gardienne de Saint Georges. Belle célébration de la courtoisie, celle des gardians, la veste ornée d'un brin de muguet, à l'égard de leurs arlésiennes. Belle célébration de l'habileté et de la générosité du cheval Camargue.


Magali Dunant, gardienne de Saint Georges
Photos © Isabelle Secretan 2012
Pour en savoir plus sur l'histoire de la confrérie et celle des gardians deux expositions sont présentées jusqu'au 6 mai à l'espace Van Gogh et à la Chapelle Sainte Anne avec des documents rares et des photos de Carle Naudot et Gaston Bouzanquet prêtées par le Musée du Parc de Camargue.
Gaston Bouzanquet, Un gardian, son cheval Camargue et sa cabane, Musée de Camargue

Carle Naudot, escarpissage des crins de jument, Musée de Camargue
Les 4000 photographies de Carle Naudot et Gaston Bouzanquet sont visibles au Musée de Camargue et sur la base Joconde du Ministère de la Culture.


Le site de l'antique confrérie des gardians de Saint Georges et son organisation actuelle.
La photothèque de la confrérie consacrée à l'évènement


L'album d'Isabelle Secretan.


Le blog de la Ville d'Arles rend compte de la journée du 1° mai avec les photos de Thierry Sribny.
Le film de la cérémonie du 500° anniversaire, le 2 janvier 2012.
Film sur Carle Naudot.

jeudi 19 avril 2012

100 photographes pour l'eau, la nature et l'environnement : Jean-Pierre Servel premier prix

Le 28 mars dernier, le jury de l'exposition 100 photographes pour l'eau, la nature et l'environnement, organisée par l'association Messages pour la Terre au Centre Régional de Documentation Pédagogique de Montpellier, a décerné son premier prix dans la catégorie Eau à Jean-Pierre Servel qui nous a rejoints depuis quelques mois après nous avoir beaucoup aidés pour l'exposition Aigues-Mortes, 150 ans sous le même angle.
S'il est d'abord et avant tout musicien de jazz et de peña, Jean-Pierre est aussi un excellent photographe, féru de technique et perfectionniste, prêt à transmettre ses connaissances et sa pratique avec générosité.

Pour illustrer le thème de l'eau, il a choisi six photographies de la vie autour du Nil, prises au cours d'un récent voyage en Egypte. Ses images seront présentées, avec celles des autres lauréats, au cours de prochaines manifestations.

"Le Nil, épine dorsale de ce pays qu’il fait vivre, retient le désert. Il est source de vie, de ressource, et moyen de transport. Toute la vie s'est organisée autour de lui. Entre us et coutumes et préservation contre la pollution" :

La vie sur les bords du Nil ©Jean-PierreServel, 2011
Bain matinal ©Jean-PierreServel, 2011
Lessive ©Jean-PierreServel, 2011
Toilettage des chevaux ©Jean-PierreServel, 2011
Pêche ©Jean-PierreServel, 2011
Terrain de jeux ©Jean-PierreServel, 2011
Le jury était composé de :
Judith Larnaud-Joly : directrice de ConnaiSciences, le réseau des Cultures Scientifiques en Languedoc-Roussillon ;
Bastien Defives : photographe du collectif Transit à Montpellier, travaille principalement autour des relations entre l’homme et la nature : gestion, aménagement, intégration, destruction… ;
Arnaud Laroche : Directeur des Boutographies de Montpellier ;
Claude Llena : Service des éditions du CRDP de Montpellier - Professeur de sciences économiques et sociales, académie de Montpellier ;
Olivier Piau : Chargé de cours à Université Paul Valéry - Montpellier III -  Chargé de Projet à Agropolis Productions.

A noter que Jean-Michel Ceas est reparti avec trois prix, meilleure photo pour le Mérou en danger, mention spéciale du jury pour la catégorie Eau, prix du public pour la même catégorie. Nous avons tous été admiratifs devant ses compositions de poissons des profondeurs à l'étroit dans des aquariums aux reflets parfaits.


samedi 10 mars 2012

"Enfances", du 10 mars au 10 avril, 50 photographies pour "l'Eloge de l'Autre"

"Enfances", titre tellement évocateur pour chacun d'entre nous que le choix de nos photographies a suscité beaucoup d'interrogations.
"Enfances", au S troublant : est-ce la diversité, la multiplicité, l'inégalité ; est-ce le parcours, l'enrichissement, le lien ; est-ce le lieu, l'objet, le visage ?
Au fond ce sont peut-être le geste et le regard qui unissent nos images.

Venez en juger, dans le bel espace de l'Office de Tourisme d'Aigues-Mortes, Place Saint Louis, tous les jours de 9h30 à 17h30. L'entrée est libre.

Photographies de
- Nathalie Alause
- Rodolfo Almeida
- Gudrun Bauer
- Daniel Bellet
- Jean-Marie Besset
- Daniel-Pascal Blachère
- Maguelone Chareyre
- Martine Camilleri
- Marlène Dubourg
- Serge Manse
- Françoise Martin
- Mégane Mouton
- Alain Poggi
- Françoise Rey
- Isabelle Secretan
- Jean-Pierre Servel
- Alain Vielle


Les portes de la Marine accueillent du 10 au 21 mars les interprétations du même thème et de "l'Eloge de l'Autre" par le Centre de loisirs, les écoles, les ateliers du Cesam, le Collège, l'atelier des jeunes.



mardi 28 février 2012

Pour le cheval Camargue, Camagri au Mas de la Cure et Megane Mouton, photographe

Mégane Mouton aime la photographie et le cheval. Elle s'est régalée les 18 et 19 février derniers au Mas de la Cure où se tenait le salon du Cheval Camargue, Camagri, organisée par l'Association des éleveurs de chevaux de race Camargue.


Concours de présentation des chevaux et étalons, concours de tri du bétail, présentation des amazones, épreuve de qualification loisirs, démonstration d'attelage, prix François André, moisson d'impressions et d'images fortes.



Dans la carrière dédiée à Jean-Luc Malacarne les démonstrations se sont succédé sous le soleil. Le spectacle était aussi dans les prés où les participants s'entraînaient en pays.

Le Mas de la Cure, à l'origine domaine agricole du château d'Avignon, fut le plus grand domaine viticole de Camargue, à l'initiative de Louis Noilly-Prat. Au deuxième étage de l'immense bâtiment, les rangées de châlis des ouvriers agricoles ont subsisté jusque dans les années 80 dans le mas abandonné où rouillaient à côté des cuves de vieilles voitures de pompiers. 
287 hectares ont été achetés avec les bâtiments en 1985 par le Conservatoire du Littoral et confiés en gestion au Parc de Camargue et à la Commune des Saintes Maries de la Mer. Jean-Luc Malacarne, initiateur du projet de Maison du Cheval Camargue au Mas de la Cure, a dirigé le domaine jusqu'à sa mort en décembre 2009. L'AECRC a été cofondée par Alain Albaric, manadier, écrivain et photographe d'Aigues-Mortes, disparu en novembre 2011.

Présentation du Mas de la cure sur le site du Conservatoire du Littoral
Mégane Mouton expose à la bibliothèque de Codognan avec Pierre Barrot tout le mois de février. L'exposition est encore visible mardi 28 février de 17h30 à 19h et mercredi 29 février de 10h30 à 12h et de 16h à 18h. Elle est le plus jeune membre du club Regards d'Aigues-Mortes.
Le site de l'AECRC, Association des éleveurs de chevaux de race Camargue et de Camagri.
Lorenzo s'entraîne au Mas de la Cure.